D’orvouloir la vie
D’où je ne sais plus mais de partout possiblement
Quand elle me dit le chant d’amour
C’est elle qui me dit tout
C’est elle qui m’entrechairvit
Elle qui m’enjubiladonne
Me portémonde et me parturie
Tout ce que la vie s’entrefleure d’existence
D’existuriences
C’est elle
Tout ce que la vie peinevaut d’y mordurer
Et mérijoite ferme de s’irrisqueler
C’est elle
Tout ce que j’intrevente de perbonheur
Tout ce qui m’offreprend si tenacement d’envoûtecharme
Et de toute forte périclusive et tailleuse instance-là
Tout ce que j’improchante d’exultejoie
Savasimplement
Ou débordé de gaieté guetteuse
C’est pour elle
Elle s’interstelle et firmamente d’enlumière autre
Mes pleines lunes d’horizonne
M’attire d’elle et m’arconstelle aussi
Parcétoile mes orgâmes en ondésirs
Et je le veux et je la veux en tout
Par deux et foi lactée
En deux et lois ventées
D’où je ne sais plus
Mais de partout possiblement
Quand elle me dit le chant d’amour
♪
♪♪♪
C’est toi et c’est nous m’aimetant
Orsoigneurs
Même temps diacarneurs de par l’exud’errance commune
Nous sommes chercheurs d’arrachementeries
Tueurs des mortifères acarneuses
Nous prohibons l’hypofable de pure âme
Puis
Pour en creuser le ciel
Autrement
Pour en finiféconder la terre jusqu’à plus terre
Pour instiller l’alcoolure étoilée de nos utocris
De nos idéalines infinitudes et autres fouguevies
Corporons sans lassitude
Du pont jeté de nos corps sur nos rives ensemencées
De langues d’amours
Nous voyons le fleuve des chants tissés
Ses eaux sont les nôtres
Et qu’importent les crues
L’être est au fil du temps comme au fil de l’eau
Et la vie qui s’emporte
S’en porte bien
Corporons l’apprentisselage germelé
À nos chamoises peaulyphonies
Parcheminons les spirituchances
Jusqu’à l’aveu des folles endermies
Avouons enfin d’enrenaître et d’enspermer
Avouons le vif désir d’émigrer
Au-delà de toutes les rituelles
Par-delà les anorexies traditionnelles et mythoforniques
Apprenons à voir et dévoir et survoir l’autre
Sanguinement
Et puisons-en chacune de nos transfusions
D’énergétiques organures
Pour forceler nos organeuses de santés vives
Pareil rudement apprenons à vouloir et prévoir
Nous vivisanctons d’enfances mûres
Nous vivisanctifions enfin
Pour déturbuler des ornidières
En passeurs des intempscarnées
Nous nous allégeons du dégoût des égoutiers communs
Avec la démesure de nos frénétiques et hargneuses incantations
À cœurœuvre et par chairlabeur
Et nous bravons et défions ainsi les mesurés mesureurs
De la sorte nos extirpations Bellagones
Sont à nouveau les enchantées
Les inventrées les optimistes
Nous convertissons en allégresses d’habiter le monde
Nos belles thaumaturgies d’estretenir
Arrachons déracinons essouchons
Nos égotistes pelures d’âmes basses
Et inversitude
Chassons nos racoleuses
Les proches les lointaines et nos balocheuses
Toutes les Spiril’Ermiteries
Et autres basses traditions d’Espritournelle
Élisons puis élevons l’acceptation d’entressement fragilyrique
À hauteur de quête et d’espertenance
Concupiscentons le complot du dépassement
Surpassons le fleuve bourbeux des passions
Et tout son flot narcissimoneux
De petites ardeurs élémentaires
De par là
Avec les consentements d’octroie-toi
Nous autrerévélons les liens supplanteurs des tziganeuses
Et elles
Les Bohémeuses de tes abanrives
Elles nous chantent et nous dansent
Du dedans de nos intelluriques corpensures
Elles nous brodent le canevêtre
Avec ce fragifil contrappétent
Tout ce pourquoi
Nous avons embellustré et Parsifalé
Bluffé et blimé en sus
Toutes lois fauveconnues
Celles d’Anagonie de Tenêtre comme celles du Disparaturêtre
Et de toutes nos lois accordelées
De même façon nous avons éluduré
Crûpeaument
Pourcequ’elles nous harmonellent d’étinceller
D’actelaimer
Et d’actevivre et d’actaimer la vie
De la penser pour la dépenser
Et butineur de volontés communes
Nous nous enchantons d’abdoméner nos sentivrais
Sexalyriques et surtragiques
D’actonner la sondâmeuse
Avec les plus simples cuirs de la chair des mots
Et par fringalâme si finement musiforqueuse
D’effervescenter sans répit de l’un à l’autre
Afin que s’accorde à nos bipensures Manouches
Nos chairpensées guitareuses
Organées d’éclisses de lèvres et de cuisses
Ainsi nous nous éprenons l’un de l’autre
Au plus haut de l’éprise
D’où
Je le sais bien plus maintenant
Et de partout possiblement
Quand elle me dit le chant d’amour
♪
♪♪♪
C’est elle qui me dit le tout jamais clos
Et j’accepte depuis d’orvouloir la vie
Par l’amorce des verbacorps
D’orvouloir le présent par prélémichair
D’orvouloir le temps du parlactaimer
D’orvouloir l’amour du pactapeauler
D’où
Je le sais bien plus maintenant et de partout possiblement
Quand elle me dit le chant d’amour
Elle m’empénètre d’ouverte venaison en vif esprit
Me Diane d’amorçure
Et pour ce faisant fête de tout émoi
D’abysse sien jusqu’au sommet de ses pics d’Être-éternels
M’invite à l’ensembler de trajoie et parnouder de nous
Nous nous émoitons sans fin et toujours vifs
Affamés de nous deux
Nous forsemblons notre édifice bicarné
À la profondeur des écorpsnôtres jusqu’auboutiers
Nous promulguons l’entrechair et ses rivageuses
À parlimite et verbaconfins
Laissant la mort surprise par nos traversées
Condamnée aux petites jalousies des rides
Et des appartenances
Avec ce tissage serein d’amours et si ferme d’amis
Nous captissentons captivorons et captivivons
Et puis les mots
Les mots s’idiorythment à nos états-carnes
Rien d’autre ne nous impeaufissure
À l’autel du corps
Jamais de sacrifitude
Aucun renoncement
C’est un autel de fête et d’arrachement de soi
Toute ouverture y est chronique d’écorce
L’amour d’abord toujours s’incarne et la chair se fait Verbe
La métaviande n’est qu’un jardin poétireur
Pour y cultiver et y cueillir les félures et les fleurs du sens
Et les butineries de nos papillons inventés
D’où
Je le sais bien plus maintenant
Et de partout possiblement
Vois les mots du corps renaissent
Et ressuscitent
À chaque éveil
Aux prieurs de terrel’autre
Renaît l’étonnement du corps phénix
De chaque cendre se relèvent
Et s’étirent les élytres des vocamots
Et puis les mots chantent enfin la danse du sens
Ils respirent et transpirent l’odeur de vie atteinte
Un chant de devenir réserve et préserve l’insouciance
Et puis les mots les mots encore
Encorpris encorperdus et encorpscompris
Et puis cet ongle sur l’argile du temps aussi
Engriffé de nos attentes
L’aigle des baisers sans trace sur le granite du chemin
Et le palais d’immuable mémoire enfin débarrassé
Et purgationné des sempiternelles vieilleries
Parce qu’il faut bien déconserver l’autre pour avancer
Et puissoir de là
Et par soi
Et puisatiers de toi
De moi de nous
Et des pierrespuits et des pierres de précieuses puissances
D’en accepter l’oublivore nécessité pour devenir autremieux
Et altervivant
Et puis
D’où
Je ne sais plus
Mais
De partout possiblement
Quand elle me dit le chant d’amour
♪
♪♪♪
Et ma vie s’attrissens
Depuis l’entrefonds de sa jardine pépiterre
Jusqu’au plus creux dedans de ses marnes racines
Je l’énonce et l’ensève éminemment
Ma Rhizodore et Pansoleuse déesse
C’est de tout son être
Que volvent les siennemiennes
Drageonneuses
Polyphod’âmes
Le victoubli de sa verdeur irradie nos mythamnésiques extases
Alors on recommence chaque matin
Chaque soir et chaque aubétude
Le corps à corps de la vie
Le rappel crépusculé du plaisir
La libre et conjugale incarnation du désir
Par franchise
Nos passeuses déliternelles
Bacchal’autrent la traversée des eaux
Et nous
Nous explorons
Celles de l’« Enamoramiento » le fleuve bleu de nos cérules
Je n’ai plus peur de dévoiler la vérité
Déjà les siennes racines sont m’empeaufinées
OUI dans ma terrecarne
Sa plante vie
M’irrigue de mille vies
Qui te m’arrachent et te m’amourachent
Du sol étroit d’où j’avais d’avoir avant que d’être
Et qui m’aimantent de maintenants éclos
Par delà cette prison de
Soi
Jusqu’à l’extraction
Jusqu’à l’existernel
Je découvore et volitionne infinitoi
Je rassasine les saisons altériennes des tiennes surclusives
Terrechair et vicorps subjugués
Invalibérés
L’un de l’autre et l’un par l’autre
Corpsilex à corpsilex étincellons la vie
Et incendions le temps jusqu’aux éclats promis
M’est définitivement révélée
La prison banale et si commune des petites voluptés
Occidentalement conjugueuses et conjureuses
Étroites et rétrécies à l’envi par l’entonnoir des avoirs centripètes
C’est elle qui me dévoile tout
Tout cela et encore aussi
Le présentifié passavenir
Sauf le mystère de son aimanterie
Ecoute bien comme elle me parle doux
Écoute bien toi aussi
D’où
Je ne sais plus
Mais de partout possiblement
Pudiquement par probité
Quand elle me dit le chant d’amour
Écoute ce chant :
« Viens mon Voileur d’entrefonds
Inventre-moi l’Igitur de la chair
Et m’use mes cuisseuses arrogances
Je veux la peau d’effleurement
Les frissons de frises ténues
Les ferveuses et les fervantes
Les danseuses et les cachantes
M’ardeuse je veux mes ordentes
Je veux le souffle entremêlé
D’appels De succubes prénoms
Par ma demande et mon merci
Veux l’amande et son affolie
L’embrum feulé des essoufflants
Veux l’Andes des encore au corps
Le sacrifice et puis l’autel
L’acharnement joyeux des nuées
Je veux l’enfoncement des anges
Sernouveler les aigles rares
Aussi d’embaiser le hasard
Et ses ailes Voir les Icares
Parsoleiller à nos extases
Nous les fauconniers de l’envie
Parchevons les peaux d’amantine
Jusqu’à rendre l’âme amoureuse-née »
♪
♪♪♪
Je t’en retiens de mes promesses : Écoute-ToiMoi bien !
Ô ma viveuse si vive d’amour
À mon tour à mon retour
Je te l’endis avec mes mots avec mes reins aussi
Je t’en retiens de mes promesses : Écoute-MoiToi bien !
Chaque omparcelle de ma peau est ta terre d’Enfesse
Ton vocabulaire poème et ta chanson d’Ivresse
Donne-moi tout de toi et plus encore
Puisqu’il n’y a d’encore renouveau
Que par nos incorporatives musiques d’existelures
Écorpschez et toujours sans fin
Et riez et corpulez
Tant que l’amour s’émerveille et frissonne
Tant qu’il fuit les frileux refuges des nostalgineuses bévues
Je m’ensaigne en tes encrelles
C’est si crudamerre et si magiterre
Je suis les embruns de ta joie et la pluie de tes abois
Je suis la nostratalgie de terre entremettant ta loi
« Viens mon voileur d’entrefonds »
C’est elle qui me dit tout cela et plus encore
Elle me traverse par mots en cœurs aux chairs paranouvelles
Et murmureuse
Impatiente de dire
« Envoile-moi l’envie de vie
À l’envi sans cesse l’un de l’autre
Jusqu’à deux l’un et puis deux l’autre
Envoile et dérive aux vents bordeurs
Rappelle-moi
L’appétence marine
La propulsive force du désir de l’autre
Qui voyage d’Outrevent
Tu es ma portance fière
Le désir de mon infiproque désir
Désir d’être inficygne désiré
Et tu renoues
Pour moi
Au plus près
Par le vent du large
L’Endésir de Pleinevie »
Jamais elle ne se tait ni dans ma tête océanisée
Ni dans l’affleurement de peau
Ni dans le vacarme de ma triperie cervellée et ventrifugée
Parce que
Quand on aime
Le cerveau est partout chez lui
Et partout c’est plus fort que le cerveau
Cette jambe qui court rythme mes mots
Ce pénis qui se dresse comme archerie de musicien
Cette ride qui se creuse
Comme preuve de nos dureuses endurées
Cet estomac qui brûle fringaleux et pergoissé
Ce poumon qui s’essouffle vivenlacté
Goulaffamé d’oxygivre à ta boucheuse course
Ces yeux qui pleurent de solitude requise offerte et désignée
À t’espertenir en Haute Divinité
Ma Chaireuse
Ma Spirituailée
Ma Numineuse
Cette bile qui jalouse et ce foie qui s’éprouve
Ce sperme qui t’écoule et t’absout
Cette salivenous qui nous écume
Ces muscles ithyphalliques qui dansent
Endurent et dégustent puis se ressourcent
Et tendressent et caressent
Toute cette viande qui m’expeause à ta peaufineuse viande
Si tu savais comme je t’aime
À corps perduré
À corps forcené
Bardé aussi et réligardé
De tous ces miens organes qui donnent leur âme
Pour le moindre de tes souffles
De tes Orgasmes
De tes Utotêtes
De tes Idéaloirs
De tes Frisonnes
De tes Existelures
Ô ma parturiente viveuse
Ma vivante parturieuse
D’où
Je ne sais plus
Mais de partout possiblement
Pudiquement par probité
Démesurément par fidélité
Quand elle me dit le chant d’amour
Et j’écoute ce chant
Toi dont tout le ventretête enfante l’espritournelle ensoleillée
Je t’offre l’Orvouloir de vie dithyrambique
Ce répons dansé d’enjoyeuse existence
Ce cantique définitivement cardiaque
Entends et Vois l’extase de mon être à ton être
Je te chante à vie l’amour existubérant ma musicienne
L’écorpelé et l’écorchelé
Je te chante à vie et à mort
La surdéfiante incarneuse de vivacenous
Écoute-MoiToi bien !
L’instase de nos orgamusiques marque nos tempi
Aux timbales éthiques de nos corperrances
Ce n’est qu’offrande due de cœuraisons
C’est forêtrement un arbrisseau qui te m’enlierre
Et me t’enlierre
Et qui chérit d’entrechairer de par nos lianes
Agripaumes
En haut des feuillaisons
Écoute-ToiMoi bien !
En haut des frondaisons d’arbre majeur
Les doigts de l’arbre jouent dans le ciel
Nos ultimeuses et vivheureuses partitions
Définitivevraies
Alors jouons
Jouons jusqu’à plus corps
Jusqu’à plus lèvres
Jusqu’à usure et clôture des paupières
Jouons
Avec nos ongles sur les cordes
D’empeau d’appeaux et d’entripes
Avec nos poings et nos mains tambours
Sur les cuirs de nos téguments organiques
Jusqu’à crève cosse et silence d’œil
Jusqu’à morte langue et perte nez
Jusqu’à l’impeautence d’attouchements
Jouons
De toute l’éclosion des fleurs printerêvées
Et qu’amour s’en suive
Pour les fées de l’hiver et sa gelure
Mieux qu’instruments de musiques
Jouons et improvisons l’amour.
Gérard Fronty