On partira un jour comm’ ça
Sans rien dir’ comment pourquoi
On prendra le vent l’océan
Oui vers là-bas tout droit devant
On partira sans nostalgie
Vers un null’ part où vers ici
On passera des labyrinthes
Armés d’espoir pour toute absinthe
On partira où tu voudras
On tu voudras on partira
Le ciel la mer le chien du temps
Le vent le cri des oiseaux noirs
Je vois devant plus rien derrière
Ça va trop vite et je t’attends
Tous mes exils parlent d’Armor
Tout mon sang noir s’offre à mes Causses
J’ai le jusant à perdre haleine
Mille ans de rag’ jusqu’à ma mort
On partira juré promis
Pour le pays des confidences
Escalader des murs de vie
Mystère amont de nos enfances
On partira sans revenir
Sur tout ce qu’il nous faut d’oubli
Pour apprendre à toujours tenir
Le cap sur des îles d’amis
On partira où tu voudras
On tu voudras on partira
Le ciel la mer le chien du temps
Le vent le cri des oiseaux noirs
Je vois devant plus rien derrière
Ça va trop vite et je t’attends
Tous mes exils parlent d’Armor
Tout mon sang noir s’offre à mes Causses
J’ai le jusant à perdre haleine
Mille ans de rag’ jusqu’à ma mort
Ô mon enfant né de l’amour
Tu es témoin de mes travers
Saurais-je un jour si j’ai bien su
Tenir ta main être un vrai père
On est partis c’était souvent
Dans les fous rir’s et dans les chants
Si tendrement et si complices
Aimer la vie et ses caprices
On partira où tu voudras
On tu voudras on partira
Le ciel la mer le chien du temps
Le vent le cri des oiseaux noirs
Je vois devant plus rien derrière
Ça va trop vite et je t’attends
Tous mes exils parlent d’Armor
Tout mon sang noir s’offre à mes Causses
J’ai le jusant à perdre haleine
Mille ans de rag’ jusqu’à ma mort…
Gérard Fronty