Et cette vie qui te ramène Encore à toi et puis toujours
Toujours la même
Et cette envie de dire amour De dire encore toujours à toi
Toujours l’amour
C’est bien quand même
Quand m’aime mon oiseau d’azur S’envole vers des non-retours
J’épargnerai ce qui fait mal Je garderai la mélodie
Sans les choristes
Je chanterai comme un enfant Qui dans la nuit frôle la peur
Mais marche droit Et puis se tait
J’inventerai des mots nouveaux Des cris de bêt’s des chants guerriers
Je t’attendrai
Jusqu’à la fin
Jusqu’où…déjà ?
Et cette vie qui fait si mal Qui blesse encore à tour de chien
Quelle crapule
Je suis un loup je suis un rien Un rien jaloux un rien fragile
Comme un enfant
C’est vrai si vrai
Si vrai le temps… veux pas vieillir Veux pas mourir… veux juste aimer
C’est difficile de se grandir De se convaincre et de se vaincre
En égoïsme
Mais c’est vers toi que va mon cœur Tu es l’aimant de ma jeunesse
Et tu m’arraches Jusqu’à la vie
De tout l’ennui de nos misères De tout le gris de nos faiblesses
Je viens vers toi
Jusqu’à la fin
Jusqu’où… déjà ?
Et cette vie ô mon amour Que je te donne à l’infini
J’en ai envie
Envie de toi et de tes mots Et de ta chair et de tes joies
De ton amour
De ton désir
Désir de tout désir d’enfants Désir de fou et d’innocence
Désirs de nuits désirs de peau De cris à cris de mots à mots
Désirs de rage
Avec le vent avec l’hiver Avec le sang de nos déserts
On partira pour l’éphémère
On cherchera l’éternité On s’ancrera à nos amers
On s’offrira
Nos libertés
Jusqu’où… déjà ?
Gérard Fronty