On ira des enfants océans
On dira vers je t’aime à l’amour
On verra pour l’oiseau face au vent
Et les vagues mourront d’amertume
Ô les larmes en fleur du vaisseau
Vois ma vie se parfume à ta vie
Ô que l’enfance nous mesure le temps… le temps
On aura sans avoir tout à être
On fera du désir un miroir
On sera l’un à l’autre infini
On pourra tout mêler jusqu’au sang
Pour couler dans le corps de nos mots
Et la chair et l’esprit d’aventure
Ô que l’enfance nous conjure le temps… le temps
On croira éternel aux mortels
Dans le feu du présent qui nous brûle
On tiendra nos baisers au soleil
Et fidèles à l’union de nos âmes
Nous tiendrons la beauté du poème
À hauteur de l’envie d’inventer
Ô que l’enfance nous conjugue le temps… le temps
Je vivrai sans avoir pu te dire
Tout l’amour qui me vient de ta joie
Et la force et l’envie d’avenir
On aura des bouquets d’existences
Jusqu’au bout de toutes nos enfances
Vois la vie est toujours en urgence
Ô que l’enfance illumine nos vies
Et nous accorde du temps… du temps.
Gérard Fronty