Un chagrin consommé dans la fraicheur du soir
Ces caresses qui restent dans le fond de la nuit
Cette amie qui vous laisse en rade à l’aurore
Et l’aurore qui dure à travers chaque jour
Je t’aimais et tu me disais… viens… viens…
Ces mots fériés ces mots d’amour pour nous rapiécer
Et ce quai d’outre gare où personne n’attendait
Ton ombre nu penchée sur mon lit
Et puis des souvenirs pour blanchir toutes mes nuits
Je t’aimais et tu me disais… viens… viens…
Allez viens Viens… que je me brûle les ailes
Papillon qui se saoule au reflet de tes yeux
Je viens je viens je viens et tu me dis…
J’ai une copine qui fauche les faucheux des coins sombres
Elle est en noir patiente elle est en tout
Patiente et sûre d’elle
Elle est partout dans nos yeux
Quand ils cessent d’y voir et d’y croire
Dans le froid de la vie
Et le temps à ses trousses
Elle te fout la frousse
Elle te prend en douce
Tes yeux tes doigts ta voix et quelques soupirs
Ta bouche tes reins ta loi et quelques sourires
Tes jambes tes seins ton choix quand ta vie vient me dire
Ces promesses folles comme une arme luisante
Ces pays dans ta tête qui changent de régime
Comme on fait des chansons de remords et d’espoir
L’oiseau qui se pose dans le bleu de ta vie
Ce chat cruauté qui ronronne à sa proie
Je t’aime je t’aime et tu me dis viens… viens…
Allez viens Viens… que je me brûle les ailes
Papillon qui se saoule au reflet de tes yeux
Je viens je viens je viens et tu me dis…
J’ai une copine qui fauche les faucheux des coins sombres
Elle est en noir patiente elle est en tout
Patiente et sûre d’elle
Elle est partout dans nos yeux
Quand ils cessent d’y voir et d’y croire
Dans le froid de la vie
Et le temps à ses trousses
Elle te fout la frousse
Elle te prend en douce
Quand il y aura l’amour dans l’amitié
Quand il y aura caresse et tendresse à volonté
Quand il y aura vouloir dans le sang de nos âmes
Quand il y aura tout ça on pourra tout risquer
Allez viens Viens que je me brûle les ailes… ou que je t’aime…
Gérard Fronty